Il y a des choses qu'on oublie pas.
Ca peut paraître ridicule. Dénué de sens. Mais pas pour moi.
Mes deux histoires sont dans ces boîtes.
La première s’est faite délicatement, calmement, dans les larmes, aussi. Mais sereinement, petit à petit. La deuxième s’est faite dans les cris intérieurs, les larmes, la douleur. D’un coup.
Et quand je rouvre ces boîtes, j’ai toujours ce même pincement au cœur. Elles sont si différentes, ces boîtes. L’une déborde d’amour, de démonstration, de lettres, de cadeaux. L’autre n’est que douceur, tentatives, légers mots doux et souvenirs sans mots.
Leurs contenus sont aussi différents que les deux hommes qui me l’ont fait constituer, que les histoires qu’ils m’ont fait vivre.
Elles n’ont qu’un point commun, ces boîtes. Elles me retournent le cœur, l’esprit.
Et je les referme. Pour avancer. Sans elles, juste avec leurs souvenirs.